tour végétale Montpellier

Ce mardi a eu lieu une conférence à Montpellier présentée par Anaïs Thourot, Présidente du groupe ROXIM, François Fontès, architecte, et Laura Gatti, paysagiste agronome en présence de Michaël Delafosse, Maire de Montpellier et de Maryse Faye, Adjointe au Maire chargée de l’urbanisme durable. Cette conférence présentait le nouveau projet EVANESENS, une tour végétale à Montpellier par ROXIM Promotion. Implantée au cœur de la ZAC Port Marianne Consuls de mer, EVANESENS est composée de deux tours de 9 et 16 étages. Elles seront reliées entre elles par des serres double hauteur, tantôt espaces communs de convivialité, tantôt espaces privatifs, et participant ainsi à l’élancement du projet architectural.


©Roxim/Fontès

Une forêt verticale

Face au lez, aux côtés de l’hôtel de ville et son parc paysager, Montpellier accueillera la résidence EVANESENS, une tour végétale développée par Roxim et conçue par l’architecte François Fontès. Cette véritable forêt verticale, sur près de 50 mètres de hauteur, nécessite de prendre en considération les exigences liées au développement des arbres et de la végétation : leurs besoins, leurs spécificités… L’équipe a donc associé Laura Gatti, paysagiste agronome – co-conceptrice du très récompensé Bosco Verticale à Milan – pour qu’elle apporte tout son savoir au projet.

Ainsi, près de 2 kilomètres de jardinières accueilleront les plantes et les arbres sélectionnés, façade par façade, niveau par niveau, selon leur capacité d’adaptation, leur résistance aux vents et à la chaleur… mais aussi leur aptitude à constituer un refuge pour la biodiversité.

Implantée au cœur de la ZAC Port Marianne Consuls de mer, EVANESENS est composée de deux tours de 9 et 16 étages. Elles seront reliées entre elles par des serres double hauteur, tantôt espaces communs de convivialité, tantôt espaces privatifs, et participant ainsi à l’élancement du projet architectural.

La résidence abritera 74 logements spacieux, du T2 au T5, et lumineux dont 16 logements abordables avec une ambition : fusionner intérieur et extérieur, où les terrasses seront de véritables jardins qui muent au gré des saisons, et qui rafraîchissent naturellement les logements. Ces logements seront livrés en 2025.

Avec cette nouvelle réalisation, et après l’immeuble emblématique Le Nuage signé Philippe Starck, Roxim Promotion s’affranchit une fois de plus des codes. L’entreprise familiale propose un projet “hors normes” qui répond aux attentes d’une société en pleine mutation. Elle confirme ses engagements en tant qu’entreprise à mission pour un monde plus durable, plus inclusif.

Chiffres clés :

  • 74 appartements
  • 16 logements « abordables »
  • 16 niveaux habitables
  • 1 serre commune partagée
  • 6 750 m2 de Surface de plancher
  • 1,73 km de jardinières

Evanesens s’impose en œuvre architecturale d’avant-garde en constituant un refuge tant pour l’homme que pour la biodiversité.

Anaïs Thourot, Présidente de Roxim

Une architecture-poésie

Le projet est audacieux. À la fois de par une écriture architecturale irréelle mais aussi par cette volonté de venir s’insérer subtilement dans un environnement, tout en verticalité, sans jamais être rupture. Cette même verticalité fait dialoguer EVANESENS avec l’Hôtel de ville voisin, tout en l’érigeant en un repère visuel, témoin de l’ambition architecturale de la ville et permettant d’identifier ce quartier en devenir. Un challenge relevé par François Fontès. L’artiste architecte connecte nature, humanité et habitat dans une bulle de respect réciproque, donnant naissance à une nouvelle œuvre d’architecture-poésie.

Des façades vivantes

Les façades reprennent le langage de l’Hôtel de ville et font résonner les matériaux, sans toutefois rester dans les mêmes teintes afin d’éviter toute monotonie. Une résille aux teintes chaudes irisées reflètera les différentes variations de la lumière, faisant ainsi rayonner la tour dans son environnement par un jeu d’ombre et d’éclat et servant en même temps de tuteur à la végétation grimpante. La structure entrecroisée de métal et de verre, évoluant derrière le mystérieux rideau de végétation, est une composition hors norme, supportant une coulée végétale verticale. La saisonnalité transformera la composition florale et paysagère de la tour, à l’instar des paysages sauvages qui marquent les saisons.

Une serre grandeur nature

Véritable organe central de cette architecture vivante, les deux tours sont reliées en leur centre par une faille végétale, transparente et légère, tel un jardin sous cloche. Marquant l’entrée d’EVANESENS, la faille permettra non seulement de circuler de manière verticale entre les deux tours, mais servira également d’espace de transition doté de serres double hauteur octroyées à chaque logement attenant. Ce volume transitoire central offrira aux habitants l’opportunité de s’approprier un espace privilégié et constituera à lui seul une composition paysagère et architecturale permettant d’accentuer davantage la verticalité de l’ensemble. 

L’horizontal, reflet du vertical

La structure du plateau central végétalisé sera habillée de miroirs afin de refléter le paysage environnant et la végétation intérieure par un jeu de réflexions mouvantes selon l’heure ou la saison. Au sol, l’accroche paysagère viendra sublimer la tour. L’édifice sera cerné par un espace paysager dont la clôture sera appréhendée à l’image d’un trait d’union entre le Parc de l’Hôtel de ville et EVANESENS. Celui-ci donnera l’impression ainsi de pénétrer au cœur du site. Dès l’entrée, EVANESENS nous saisit par sa faille végétale, à la fois minérale et toute en transparence, donnant l’impression de pénétrer dans l’antre d’un monde merveilleux, comme les prémices d’une expérience d’un nouveau genre ! Traversant et lumineux, le hall d’entrée offrira aux résidents un véritable lieu de convivialité en même temps qu’un espace de transition entre les deux édifices. De là, chacun sera libre de rejoindre les étages, évoluant alors toujours plus haut au cœur de ce parc vertical.

Scènes de vi(lle) & luminosité

Comme suspendus au cœur de cet écosystème citadin, les appartements au design contemporains offrent des panoramas mêlant végétation, ville ancienne et nouvelle urbanité pour un effet magistral. Une toile de maître à contempler inlassablement, épanouie.

Une architecture ambitieuse, pour dessiner de nouveaux horizons pour les villes de demain.

François Fontès, architecte

Montpellier, une ville passionnée par l’architecture

L’architecture est indissociable de l’identité montpelliéraine et accompagne, siècle après siècle, l’évolution démographique de la ville. Une signature architecturale mondialement reconnue qui vaut à Montpellier de se glisser dans le prestigieux classement du New York Times « The 45 places to go in 2012 ». Aux côtés d’un prestigieux patrimoine architectural rassemblant la cathédrale Saint-Pierre, les jardins du Peyrou, ou encore la place de la Comédie et son opéra italien, la ville prouve qu’elle mise encore et toujours sur son bâti. Cela sans jamais omettre de conserver ce lien sacré entre passé, présent et futur, liant quartiers historiques et ceux en devenir.

Récemment classée par l’INSEE « ville de 100 000 habitants la plus attractive de France » avec une population qui augmente de 1,4% par an, Montpellier fut de tout temps auréolée d’une irrésistible attractivité. En même temps qu’elle accueillait de nouveaux arrivants, la ville s’est étendue, ne négligeant jamais son esthétique. Attentifs au bien-être des habitants, les urbanistes montpelliérains ont, tout au long de l’histoire, compris que cela passait aussi par une cohérence d’ensemble.

Le quartier Port-Marianne, un nouveau monde

Design surréaliste, prouesse architecturale et innovations techniques sont les mantras de l’agglomération montpelliéraine en général, et du quartier Port-Marianne en particulier. Vaste projet urbain entamé il y a près de 20 ans, le quartier rassemble espaces verts, infrastructures scolaires et universitaires, commerces, bureaux ou locaux d’activité pour une qualité de vie optimale de ses résidents. Ce quartier vert, toujours en pleine expansion, répond à la double exigence de développer la ville vers sa façade maritime, en même que de doter Montpellier d’un  nouveau centre névralgique, miroir du centre historique dans sa version moderne et écologique. Faisant des problématiques environnementales une priorité, Montpellier se crée une réputation et se rêve, en parallèle, en capitale de l’architecture du XXIe siècle. À l’instar de l’Écusson, Port Marianne compte déjà plusieurs bâtiments de légende… Le Nuage de Philippe Starck, Center de Jean Nouvel, l’Arbre blanc de Sou Fujimoto ou sa pièce maitresse : l’Hôtel de ville et son parc de 2 hectares en bordure du Lez, conçu par le duo d’architectes Jean Nouvel et François Fontès.

La ZAC Port Marianne Consuls de Mer

La ZAC Port Marianne Consuls de Mer est une des composantes du secteur prisé de Port Marianne. Elle est située le long de la rive droite du Lez, en continuité avec Antigone et en liaison directe avec les quartiers Richter et Jacques Cœur. Le site du projet EVANESENS prend place au cœur de la troisième et dernière phase d’achèvement de la ZAC. Plus précisément sur le lot G, une parcelle de 2 171 m2, localisée au croisement de l’allée des Circées et de l’allée des Astragales de Montpellier. Cette phase III est située dans le prolongement du quartier de l’Hôtel de Ville, qui constituait la phase II de le ZAC et avait été confiée aux architectes Jean Nouvel et François Fontès. Cette situation charnière rend compte du double objectif inhérent au projet : celui de s’asseoir à côté d’un monument urbain tel que l’Hôtel de Ville et de s’offrir ainsi en véritable symbole du renouveau montpelliérain. Situé à équidistance de la gare Saint Roch et de la gare Sud de France, ainsi qu’au carrefour des lignes 1, 3 et 4 du tramway de Montpellier, le site est bordé par des pôles de mobilité majeurs et assurera une connexion essentielle du nord au sud et d’est en ouest.

Implanté en cœur de parcelle, composé de deux tours de 9 et 16 étages avec stationnements en sous-sol, l’ensemble abritera 74 logements, belvédères contemporains d’où contempler l’ancien et le nouveau Montpellier. EVANESENS donnera à voir et à être vue. Le gratte-ciel offrira des vues panoramiques vers la mer, le Lez, la Cathédrale ou l’église Saint-Anne, reliant ainsi les composants de l’identité de cette ville si étonnante. Une ville prête à relever les défis de la modernité en fusionnant architecture et développement durable.

Un hommage architectural

Liant passé et présent, EVANESENS est un hommage à la Tour de Pins du Montpellier médiéval. Cette tour dont la prédiction de Nostradamus a scellé son destin à celui de la ville. Au Moyen-âge, la prophétie se murmurait gravement dans les ruelles de la cité. Dans l’un de ses fameux quatrains, le savant écrit à propos de Montpellier : « Lorsque les pins disparaîtront, la cité périra ». Stupeur et tremblements lorsque l’un des deux arbres tombe en 1828 ! L’arbre est vite remplacé, et le calme rétabli. Désormais au cœur du luxuriant « Jardin des Plantes », la Tour des Pins est considérée comme le sanctuaire de ces arbres sacrés dont la ville continue de prendre soin… Nostradamus a prédit la fin de la cité à la mort de ses pins ? Qu’à cela ne tienne ! Montpellier influe une fois encore sur sa destinée et intègre la nature au cœur de sa ville nouvelle. Ici, ce n’est pas un seul couple de pins poussant au sommet d’une tour qui garantira la continuité de la ville, mais une forêt entière qui s’épanouira sur le toit.

Un projet de développement durable

De la fusion émerge de nouvelles créations. La notion de développement durable a, ici, influencé l’acte créatif et a poussé l’architecte a imaginé de nouvelles formes. Le postulat de départ était de répondre aux grands enjeux du 21e siècle en matière de lutte contre le réchauffement climatique, transition énergétique, limitation de l’étalement urbain et lutte contre la pollution. Véritable prouesse technique, la notion de forêt verticale est une innovation architecturale dans la ville. Elle offre au privé comme au collectif un traitement paysager esthétique et qualitatif. EVANESENS sera le témoin de la façon dont nature et architecture peuvent cohabiter en parfaite harmonie. La structure de chaque serre permettra de contenir un volume de terre suffisamment conséquent pour y implanter des grands sujets de type méditerranéen.

Le travail de continuité végétale ne se limitera pas à la faille centrale. Une réflexion toute particulière sera portée sur la disposition de plantations en façade. De ce fait, chaque terrasse d’appartement sera équipée d’une ou plusieurs jardinières pouvant contenir des sujets de taille moyenne. La toiture sera développée à l’image d’un jardin méditerranéen orné d’une canopée de pins, en référence à la tour des pins du centre historique.

Le projet, en harmonie totale avec la nature, offrira aux résidents des extérieurs verdoyants d’où ressentir une lumière, une vue, un climat. Il s’agit à travers cet édifice de réinterpréter la notion de « parc ». De mêler des notions fondamentales de l’architecture méditerranéenne (comme végétal, minéral, terrasses, eau, fraicheur, ombre, lumière, cadrage, faune et horizon) à celle de l’habiter. Le traitement paysager d’EVANESENS est un élément fondamental du projet, destiné à l’ériger au rang de véritable symbole du renouveau urbain. Le résultat est surprenant : végétation et bâti ne font qu’un. L’immeuble d’habitation est devenu un écosystème.

De tout temps, le rapport de l’homme à la nature a été contrasté. L’architecture du 21e siècle le réconcilie enfin avec son habitat naturel et remet au cœur des villes son attache au vivant, à l’organique, à la Nature avec une majuscule… EVANESENS est à la fois le refuge d’une végétation féconde et une expérience pour celui qui l’habite. Une expérience venant bouleverser toutes les croyances antérieures ! La relation entre architecture et nature ouvre une nouvelle ère : celle d’une construction d’abord imaginée autour de la présence d’arbres, dans lequel l’homme sera un hôte bienvenu. Laura Gatti, ingénieur agronome et experte des immeubles verdoyants a sélectionné les plantes et les arbres en tenant compte de leur capacité d’adaptation. Résistance au vent et aux parasites, facilité d’entretien… Loin d’être mise sous cloche, la nature se veut épanouie. Il s’agit de travailler avec elle, de la comprendre, d’en tirer le meilleur. De l’insérer dans une relation de respect réciproque et de réelle complémentarité. EVANESENS représentera une biodiversité unique en son genre ! En privilégiant les plantes à baies et à fruits attractives pour les oiseaux, les insectes pollinisateurs, les papillons, etc..

Végétation et construction assurent ensemble la sobriété de fonctionnement. Les arbres expriment leur extraordinaire capacité à dépolluer et rafraîchissent la ville en servant de refuge à de nombreuses espèces, devenant ainsi un véritable écosystème au cœur de la ville. Les feuillages filtrent les rayons du soleil, protègent du vent ou entretiennent un microclimat sur les balcons… Ils réduisent la différence de température entre intérieur et extérieur ainsi que les nuisances acoustiques, absorbent le carbone, les microparticules polluées ou produisent de l’oxygène.

Côté architecture, la construction en hauteur impacte positivement les déplacements urbain, limitant le flux de trafic et ses inconvénients acoustiques et environnementaux. L’irrigation des végétaux se fera grâce à un système d’économie circulaire de l’eau qui repose sur le principe de dissociation de l’eau potable et non potable. Ainsi les jardinières seront irriguées grâce aux eaux grises (eaux de lavage corporel) de la résidence, traitées et revalorisées. EVANESENS relève ainsi le défi du changement climatique et nous fait espérer un renouveau urbain plus vert où la végéta­tion est partie prenante.

Les concepteurs

François Fontès

Après des études secondaires à Montpellier où il suit l’enseignement du grand naturaliste Hervé Harant, François Fontès entre en 1969 à l’Ecole d’Architecture Languedoc-Roussillon et à l’Université Paul Valéry section géographie urbaine et histoire de l’art. Sous la direction des professeurs Raymond Dugrand et Jean-Paul Volle, il travaille à la mise en place de l’atlas régional. Il crée son agence d’architecture à Montpellier en 1975 et remporte depuis cette date de nombreux concours nationaux et internationaux. Défendant une architecture contextuelle qui retisse le lien poétique de l’homme avec son environnement, son œuvre compte de nombreux bâtiments publics, notamment le Musée Agropolis et l’Hôtel de Ville de Montpellier avec Jean Nouvel, de nombreux établissements d’enseignement dont le Lycée Marc Bloch à Sérignan, la nouvelle Faculté de Médecine de Montpellier, mais aussi des projets d’urbanisme basés sur l’interaction douce entre la nature et l’urbain dans le respect de l’identité culturelle des territoires. Il conçoit également de nombreux logements collectifs sociaux, résidence Iode à Palavas, les Pierres du Vala à Prades-le-Lez… démontrant que le logement social est compatible avec la qualité architecturale. Le Grand Prix de l’excellence européenne lui est décerné en 1990 pour le Lycée Jean Monnet à Montpellier. Son projet innovant d’habitat évolutif a été exposé à la Biennale d’architecture de Venise en 2008. Homme de culture, il reprend en 2009 la prestigieuse revue internationale L’Architecture d’Aujourd’hui dont il devient président et directeur de publication. En 2016, il est élu membre titulaire de l’Académie d’Architecture.

L’agence Fontès Architecture

Les missions de l’agence Fontès Architecture sont nombreuses, allant de l’étude de faisabilité d’une opération à la conception de grands projets d’urbanisme, sans oublier les missions classiques de l’architecte. La polyvalence de chaque collaborateur est un élément caractéristique de l’agence.

Laura Gatti

Paysagiste de formation agronomique, Laura Gatti travaille depuis plus de vingt ans dans la conception et la gestion d’espaces verts, publics et privés. Après avoir obtenu un diplôme en sciences agricoles à l’Université de Milan, en 1999, elle réussit, avec mention, un diplôme de troisième cycle en « parcs et jardins » à l’Université de Turin. Lors de ses premières années d’activité, elle s’est principalement occupée des arbres, de la planification, de la gestion et des interventions de restauration de parcs historiques publics et privés. Spécialiste de la prise en charge du patrimoine arboricole, elle réalise des diagnostics, traitements, études d’impact, évaluations et transplantations de tout type de végétaux, y compris de grands arbres. Avec les années et l’expérience, ses compétences se sont enrichies, élargissant son champ d’intervention vers l’aménagement du territoire extra-urbain, les études sectorielles, les stratégies de gestion sur des projets nationaux et internationaux d’envergure. Laura Gatti travaille régulièrement au sein d’équipes interdisciplinaires et collabore avec des studios de design d’ampleur internationale. Désormais, son savoir-faire est sollicité dans la conception d’espaces verts intégrés aux bâtiments (toits et murs végétalisés). Elle collabore à de nombreux projets d’envergure baptisés «Green building », bâtiment verdoyant en français, dont le célèbre Bosco Verticale, de l’architecte italien Stefano Boeri dont elle est la co-conceptrice. Ce bois vertical accueille plus de 2000 espèces végétales choisies afin de répondre à des problématiques de développement durable. Laura Gatti en a suivi la phase de construction et poursuit, année après année, la conservation des végétaux présents sur les terrasses. Laura Gatti a participé à plusieurs concours internationaux de design. De 2000 à 2005, elle a été présidente et représentante italienne de la Société internationale d’arboriculture, la plus grande association de professionnels de l’arbre, avec plus de 20 000 membres dans le monde, et la première présidente et fondatrice de la Société italienne d’arboriculture Onlus. Depuis 2005, elle est professeur associée à la Faculté d’agriculture de l’Université de Milan, dans les sections « Production, plantation et gestion du vert ornemental », « Arboriculture ornementale et pépinière » et « Mise en œuvre du vert ». En 2008, elle a reçu le Fabio Rizzi – Green Professional Plate, décerné par l’Autorité des foires de Padoue – Flormart-Miflor – et par un jury composé de rédacteurs de la presse spécialisée. En 2017, Laura Gatti a obtenu le « Great Trees Award » for Profession, un prix qui vise à attirer l’attention sur des personnalités publiques de renommée, ayant contribué à la naissance et à l’affirmation d’une véritable « école italienne » pour l’architecture des paysages et qui, comme les «grands arbres » représentent aujourd’hui sa racine, sa structure et sa force.

Laura Gatti a été reconnue parmi les « 50 leaders verts les plus influents (liste mondiale) » lors de la Journée mondiale de la RSE, 7e édition 2018.

ROXIM Promotion

Roxim est une entreprise familiale, indépendante des grands groupes financiers.

Depuis plus de 30 ans, nous développons, innovons, réalisons, et accompagnons en restant fidèle à nos valeurs : créer et animer des lieux de vie qui ont une âme, impulser le changement, servir nos clients et les collectivités. Nous cherchons à nous affranchir des codes habituels, à développer des projets « sur-mesure », à réinventer nos métiers… Aujourd’hui nous engageons de nouveaux projets qui répondent aux attentes d’une société en pleine mutation : équitable, écologique, évolutive… solidaire aussi. Nous partageons la conviction qu’il faut agir, réfléchir et infléchir. « Nous encourageons nos équipes à être à l’écoute du monde qui nous entoure… À nous d’être force de propositions innovantes à l’échelle du logement, de la résidence et de la ville pour répondre aux évolutions des modes de vie. Des solutions tournées vers le développement durable, la convivialité, l’entraide et le partage. »

Dates clés :
1989 : Création de la société Roxim : promoteur immobilier, aménageur

1995 : Roxim, premier promoteur certifié NF logement

2008 : Ouverture du Club 7, diversification des métiers dans le sport et le bien-être

2011 : Le Nuage, designé par Philippe Starck

2017 : Offre « Satisfait ou remboursé », unique en France sécurisant le parcours résidentiel des primo-accédants

2018 : Grand prix régional PACA et mixité urbaine pour Coeur de Village à Puget-sur-argens

2019 : 30 ans : Roxim célèbre cet évènement en organisant un anniversaire solidaire

2020 : Grand Prix Régional & Mixité urbaine pour Eden Roch à Montpellier

2021 : Roxim devient société à mission